Mission
Offrir aide et hébergement aux femmes victimes de violence conjugale avec ou sans leurs enfants
Nos valeurs
Autonomie, Bienveillance,
Entraide, Respect,
Ouverture
Historique
Dans les années 1980, La Collective des femmes de Nicolet recevait régulièrement des confidences de femmes victimes de violence conjugale. À ce moment là, il n’existait aucune ressource adéquate pour ces femmes et les recherches sur le sujet faisaient état d’un manque à ce niveau.
Au printemps 1987, une journée de réflexion sur la violence faite aux femmes avait réuni des travailleuses des groupes communautaires et du réseau. C’était le début de la Table d’action – concertation – violence – Rive-Sud. Cette Table réunissait des intervenant(es) de différents milieux : travail social, justice, police, groupes de femmes et femmes victimes de violence. Tous ensemble, ils en sont venus à la conclusion qu’il fallait une maison d’hébergement entre Montréal et Québec sur le côté sud du fleuve.
De ce groupe de réflexion est né, en 1989, un conseil d’administration provisoire. Les membres de ce conseil avaient pour objectif d’implanter une maison d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale qui allait desservir 36 municipalités des MRC Nicolet-Yamaska et Bécancour.
La naissance d’une ressource…
( Durant les années 1980, La Collective des femmes de Nicolet recevait régulièrement des confidences de femmes victimes de violence conjugale. À ce moment là, il n’existait aucune ressource adéquate pour ces femmes et les recherches sur le sujet faisaient état d’un manque à ce niveau.
Au printemps 1987, une journée de réflexion sur la violence faite aux femmes avait réuni des travailleuses des groupes communautaires et du réseau. C’était le début de la Table d’action – concertation – violence – Rive-Sud. Cette Table réunissait des intervenant(es) de différents milieux : travail social, justice, police, groupes de femmes et femmes victimes de violence. Tous ensemble, ils en sont venus à la conclusion qu’il fallait une maison d’hébergement entre Montréal et Québec sur le côté sud du fleuve.
De ce groupe de réflexion est né, en 1989, un conseil d’administration provisoire. Les membres de ce conseil avaient pour objectif d’implanter une maison d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale qui allait desservir 36 municipalités des MRC Nicolet-Yamaska et Bécancour.)
(suite)
Un premier conseil d’administration officiel, constitué de femmes de la région, fût mis en place lors de l’assemblée générale de fondation, le 7 novembre 1990. Ces femmes ont consacré temps et énergie pour les demandes de subventions afin d’avoir un financement adéquat pour actualiser la mission de la ressource. Ce travail s’est effectué en collaboration avec les organismes communautaires et institutionnels du milieu. Mention spéciale au Centre de femmes Parmi-Elles de St-Pierre-les-Becques et à La Collective des Femmes de Nicolet qui ont investi une partie de la tâche de leur coordonnatrice dans la mise en place de la ressource.
Au cours de cette même année (1990), Centraide a accordé un fonds monétaire de démarrage qui a permis l’embauche d'une directrice. L’embauche de personnel supplémentaire fût rendue possible grâce au programme de développement de l’emploi.
La création du premier logo et d’un dépliant fût rendue possible grâce à un concours dans les écoles secondaires des deux MRC.
La Maison La Nacelle a été reconnue comme organisme à but non lucratif le 28 juin 1990. L’ouverture officielle et le début des services d’hébergement s’est fait en décembre 1991. Une campagne de levée de fonds s’était effectuée sur tout le territoire et les montants amassés avaient permis de louer une maison pour de l’hébergement de dépannage seulement. À cette époque, la maison était située à St-Grégoire.
En juin 1993, le conseil d'administration a loué une nouvelle maison, plus vaste et mieux adaptée aux demandes d’hébergement grandissantes. La Maison La Nacelle est déménagée à Nicolet.
De décembre 1996 à mars 1997, une enquête fût menée sur le terrain pour connaître les besoins des femmes. On voulait améliorer les services complémentaires à l’hébergement. Comme les femmes interrogées avaient mentionné ressentir une certaine gêne à prendre nos dépliants, des autocollants furent apposés dans les salles de bain d’édifices publics de notre territoire et les coordonnées de la maison furent publiées dans les bottins téléphoniques locaux accompagnées du numéro sans frais de SOS violence conjugale. Cette ligne permettait et permet toujours aux femmes de nous rejoindre gratuitement et sans que le numéro apparaisse sur leur relevé de compte.
Depuis que La Nacelle est propriétaire, la maison ne cesse de s’améliorer. Suite au drame survenu dans une maison d’hébergement de St-Jean-sur-Richelieu, la Maison La Nacelle s’est vue octroyer des montants d’argent dans le cadre de projets PAMH (programme d’aide aux maisons d’hébergement) afin d’améliorer la sécurité des femmes et des enfants victimes de violence conjugale. Ces montants d’argent nous ont permis de sécuriser d'avantage les lieux contre de potentielles agressions.
En 2002-2003, un poste d’intervenante jeunesse a vu le jour afin de répondre aux besoins spécifiques du milieu.
En 2005-2006, les points de service de Pierreville et de Fortierville ont vu le jour. En 2007-2008, vu la demande croissante du milieu, un autre point de service a vu le jour à Gentilly. Suite à une série d’activités de groupe, le besoin d’un point de service à St-Léonard-d’Aston s’est également fait ressentir.
On peut maintenant affirmer que ces quatre (4) points de service sont bien présents et qu’une intervenante y travaille à temps complet.
La Maison La Nacelle est ...
... consacrée à sa mission ...
... pour aider les femmes et les enfants victimes de violence conjugale ...
... depuis plus de trente ans.
Nos stratégies d'intervention
Approche féministe et Processus de domination conjugale et son analyse
L'approche féministe
Le féminisme est un ensemble d’idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à promouvoir les droits des femmes et leurs intérêts dans la société civile. La pensée féministe vise en particulier l’amélioration du statut des femmes dans les sociétés où la tradition établit des inégalités fondées sur le sexe. Le féminisme travaille à construire de nouveaux rapports sociaux et développe des outils propres à la défense des droits des femmes et de leurs acquis. Les féministes cherchent à faire progresser les femmes dans leur contexte social, politique et économique, mais également dans la perception qu’elles ont d’elles-mêmes. Ils défendent l’idée que « le personnel est politique » et font avancer la cause des femmes en les aidant à se structurer comme des personnes autonomes, capables de gérer leur propre corps et, de façon plus générale, toutes les dimensions de leur vie.
Cette formule d’approche mise sur les schèmes de valeurs suivantes :
- Créer un lien de confiance et former une équipe avec la femme.
Soutenir et respecter la personne dans le rythme des démarches et du changement apporté à sa vie. - Favoriser l’autonomie, la reprise de pouvoir sur sa vie, le développement de la confiance en soi et de goûter au fait d’être capable de « penser, comprendre et agir » par elle-même.
- Garder le souci d’égalité dans les rapports avec l’autre. Toujours garder en tête que la différence entre nous et l’autre n’est qu’uniquement le recul par rapport à sa situation et les pistes de solutions que nous pouvons lui offrir.
- Normaliser son vécu et son senti. Expliquer le processus de domination conjugale afin qu’elle puisse en saisir tous les impacts et les stratégies qu’amène la complexité de ses rouages.
- Briser l’isolement des femmes, développer leur solidarité et lutter pour un changement individuel et social.
- Créer des liens de confiance, respectueux des pratiques et collaborer avec les partenaires, afin de constituer une grande équipe multifonctionnelle au service des femmes et des enfants.
- Éduquer et sensibiliser la société dans son ensemble à la problématique de la violence et du contrôle conjugal, afin qu’elle en connaisse les impacts et les enjeux qui en découle.
Le processus de
domination conjugale
(PDC)
Le PDC est un outil essentiel dans la compréhension de la problématique. Il met des mots sur ce que la victime n'arrivait pas à saisir dans le cycle du contrôle de la violence conjugale qu'elle vivait. Cela permet ainsi à la femme de comprendre les rouages et les stratégies qui sont cachés au sein de sa relation inégalitaire. L'apprentissage de ce fait aide à normaliser et à réaliser qu’elle n’est pas seule à vivre cette dure problématique.
Nous présentons les caractéristiques des phase de Tension, d’Agression, de Justification et de Rémission (aussi appelé Lune de miel) et, à l'aide d'exemples que la femme nous donne, nous décortiquons avec elle comment cela s’applique à sa propre histoire. C'est alors le début d'une prise de conscience libératrice et constructive pour la reprise de pouvoir sur sa propre vie.
Territoire
Équipe
L’équipe est composée de plusieurs professionnelles, dirigées par un conseil d’administration composé de membres de la communauté.
Coordonnatrices
Annie Houle et Danielle Laramée
Responsable de la protection des renseignements personnels
819-293-6942
Courriel : annie.houle@maisonlanacelle.com
Poste externe Nicolet-Yamaska
Caroline Blackburn
Poste externe Bécancour Aurélie Bordeleau
819-691-6287
Poste Jeunesse Ariane Morasse
873-996-3436
Poste Mères-Enfants
Stéphanie Lessard
Contactez nos intervenantes ou la responsable d'équipe: Catherine Lemire Côté