Les femmes immigrantes et réfugiées
Les femmes immigrantes et réfugiées parrainées, les promises par correspondance et les aides familiales résidantes s’exposent à des relations violentes. Elles dépendent en effet de leur partenaire ou employeur pour leur statut d’immigrantes et leur soutien financier. Ces femmes peuvent subir des situations pénibles: menaces de retirer le contrat de travail, difficulté d’accès à l’aide juridique en raison d’obstacles financiers et linguistiques, difficulté de communication et d’adaptation à la culture, méfiance ou peur par rapport au système judiciaire canadien. Beaucoup d’organisations qui regroupent les femmes immigrantes, réfugiées et aides familiales ont mené des actions sur ces questions.
Différentes politiques d’immigration forcent les travailleurs domestiques (presque tous des femmes) à vivre chez leur employeur, ce qui en expose un certain nombre à l’exploitation financière, physique et sexuelle. La majorité des autres travailleurs temporaires au Canada sont des hommes et ils ne sont pas soumis aux mêmes restrictions.
Les femmes se réfugient au Canada pour les mêmes raisons que les hommes: fuir la répression politique ou la guerre dans leur pays. Certaines, qui ont été victimes de torture sexuelle, sont traumatisées et terrifiées. Elles doivent maintenant faire face à l’incertitude et à la confusion que suscitent l’établissement dans un nouveau pays et l’adaptation à une nouvelle culture. Dans le passé, le Canada ne reconnaissait pas que les femmes pouvaient subir des formes de persécution en raison de leur sexe, par exemple le viol, la grossesse, l’avortement, la mutilation ou le mariage forcé.
Extraits de : Feuillet d’information de l’ICREF CRIAW-ICREF.CA
Ce que les chercheurs d’or à l’étranger ne disent pas
dans leurs petites annonces classées.
Homme riche et généreux recherche :
Femme précieuse à la peau cuivrée,
chevelure onyx et veloutée.
Possédant un sourire d’ivoire blanc,
sous des lèvres rubis luisant.
Aux accents de milles voyages,
regard diamant à fleur d’âge.
Prête à quitter famille et pays,
sans une larme, sans ennui.
Voulant rester à la maison,
n’ayant pas trop d’ambition.
Ménagère, couturière, cuisinière,
secrétaire sachant se mêler de ses affaires.
Bonne baise qui, du plaisir de son homme doit savoir jouir,
sans maudire, ni mot dire
Une pépite d’or pure, malléable,
pas trop dure c’est plus façonnable.
Si tu veux m’épouser,
avec plaisir j’irai te chercher.
Je suis celui qui te fera vivre,
«Pour son meilleur et pour ton pire.»
Texte de Catherine Lemire Côté